[…] À l’ère de la pensée unique et surtout du nihilisme, on cherche désespérément des éditeurs courageux, qui osent sortir de l’ombre des écrivains puissants dont l’importance historique n’est plus à démontrer, et qui pourtant ont disparu des mémoires par effacement idéologique ; des éditeurs qui offrent une vraie rupture dans la proposition générale, et présentent des œuvres marquantes, contradictoires, qui donnent à réfléchir, dérangent (enfin !), et alimentent en nous des discussions vives, dont on ressort invariablement grandi (Descartes lui-même écrivait, dans le Discours de la méthode, que « la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés »). [….]

Lire l’article complet